« Il était une fois, à Toul, petite ville de Lorraine de 16 000 habitants, une médiatrice du patrimoine passionnée par son métier et toujours à la recherche d’idées nouvelles, de médiations détonantes et originales. Un jour, alors qu’elle se creusait les méninges, elle a lu une Invitation sur Internet : l’Invitation de participer à La Grande Lessive ! Ni une, ni deux, et sitôt l’aval de sa hiérarchie en poche, elle s’est tournée vers les partenaires avec lesquels elle travaille toute l’année : les écoles maternelles et primaires, les résidences de personnes âgées, la ludothèque, la M.J.C., le Centre de Détention, le Centre Socio-Culturel, le Dispositif de Réussite Éducative, les collèges, quelques associations… Parmi tout ce beau monde, elle espérait au moins la participation de 150 participants… Ce serait déjà formidable, pour une première fois, se disait-elle. Mais qu’elle ne fut pas sa surprise quand tous les partenaires invités ont répondu présents, enchantés par le projet ! Finalement, la médiatrice a récupéré 1 285 dessins, tous plus beaux les uns que les autres, tous plus originaux les uns que les autres. Au total, ce sont 1 285 participants, de tous les âges, de toutes les conditions sociales qui se sont prêtés au jeu de La Grande Lessive et se sont amusés avec la thématique des ombres portées. Toutes les réalisations ont été accrochées, ce jeudi 24 mars 2022, dans les galeries du cloître de la Cathédrale Saint-Étienne et ont donné à cet endroit séculaire et silencieux un air de fête ! Et en raison de l’affluence du public, Monsieur le Maire de la Ville de Toul a décidé de prolonger l’exposition jusqu’au dimanche 27 mars inclus. La médiatrice et ses partenaires sont d’ores et déjà partants pour laver une nouvelle fois leur lessive au printemps 2023. Moralité : n’ayons pas peur de voir encore plus grand ! ».
Aurélie Picaut, médiatrice, Service du patrimoine, Ville de Toul. (en photographie avec Monsieur Alde Harmand, maire de Toul et Joëlle Gonthier, créatrice de La Grande Lessive®
Mathieu Cugnot est né en 1980 à Nancy dans l’est de la France. Il est photoreporter indépendant.
Il découvre la photographie en 2000 lors d’un voyage en Espagne. Dès lors, son Regard s’oriente vers la photographie d’actualité et il entame une collaboration avec le quotidien L’Est Républicain jusqu’en 2014.
En 2015, il rejoint l’association de photographes indépendants Divergence-images. Il collabore notamment avec Le Monde, Libération, Le JDD, L’humanité, Le Nouvel Obs, Le Parisien Magazine, etc. et travaille également pour les institutions européennes depuis 2008.
Mathieu Cugnot a reçu en 2013 le premier prix reportage aux Photographies de l’année pour un sujet sur le conflit ArcelorMittal de Florange.
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